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Étudier au Japon

Publié le 12 juin 2017 Mis à jour le 4 mai 2018

Vous avez envie de partir étudier à l'étranger, mais vous ne savez pas quel pays choisir ? Venez découvrir le Japon grâce aux opportunités de mobilités offertes par l’Université Paris Nanterre et à travers le témoignage de Maxime, étudiant en droit parti un semestre à Tokyo.

 

L’Université Paris Nanterre entretient des liens étroits avec 6 établissements partenaires, avec lesquels il existe des accords dans toutes les disciplines. Vous trouverez ci-dessous la liste des universités concernées par ville :


Kobe University, Kobe - Toutes disciplines

Doshisha University, Kyoto - Toutes discipines

Chuo University, Tokyo - Toutes disciplines

Gakushuin University, Tokyo - Sciences sociales et humaines

Keio University, Tokyo - Ethnologie, Psychologie
 
Sophia University, Tokyo - Toutes disciplines

 

Connectez-vous à la carte interactive pour consulter les accords par université.


Maxime, étudiant en Master 1 de Droit des affaires en 2015/2016, a effectué une mobilité d'un semestre à l'Université de Chuo à Tokyo :

Pourquoi avoir choisi le Japon pour vos études ?
Initialement, je ne me destinais pas à postuler pour une mobilité au Japon, mon premier choix portant alors sur le Canada. Néanmoins, faute d’un partenariat inter-universités viable, il m’a fallu étudier les destinations pour lesquelles des places disponibles demeuraient. Le service des relations internationales et moi-même avons rapidement convenu de procéder à une double demande de mobilité, à savoir le Japon pour le premier semestre et l’Argentine pour le second. Bien que déçu à l’annonce de l’imbroglio autour de ma première candidature, ce concours de circonstances m’a été des plus profitables et a constitué une formidable opportunité d’immersion au sein de cultures fondamentalement opposées les unes aux autres.

Dans quel diplôme étiez-vous inscrit à Nanterre au moment de votre mobilité ?
Au cours de mes mobilités, j’étais inscrit au Master 1 de droit des affaires. Ce choix de m’expatrier a été motivé par une volonté de découvrir des systèmes juridiques relativement différents afin de me permettre d’avoir une vision plus globale du droit des affaires, ce dernier tendant à s’internationaliser.

• Quel est votre avis sur votre université d'accueil, les cours que vous avez suivi ?
L’université de Chuo, berceau des juristes japonais, est un très bel écrin de modernité où l’épanouissement des étudiants demeure le cheval de bataille de l’équipe dirigeante. Les équipements tant scolaires que sportifs sont flambants neufs, le service des relations internationales des plus accueillant et disponible, le corps professoral compétent et riche en diversité. Pour ceux effrayés par la perspective de suivre des cours en anglais, le niveau pratiqué est standard et ne sera pas un frein à l’apprentissage.

• Comment s'est déroulée l'intégration dans votre université, avec les autres étudiants ?
L’intégration s’est opérée aussi rapidement que naturellement via les étudiants francophones et anglophones dans un premier temps, puis avec les étudiants japonais par la suite, la pratique de la langue à raison de 12 heures hebdomadaires étant d’une grande aide. Je me suis rapidement crée un réseau d’amis nippons, ce qui m’a permis de découvrir la capitale tokyoïte sous un angle différent, loin des circuits touristiques traditionnels, et de participer à plusieurs manifestations sportives dont des tournois de football locaux.

• Avez-vous trouvé un logement facilement ?

Le question du logement a été résolue sans difficultés majeures avec une proposition de chambre universitaire émanant de Chuo, au sein d’un dortoir où cohabitent étudiants nationaux et internationaux. La résidence est située à Hachioji, en bordure de Tokyo, d’où il est possible de rejoindre l’université en une quinzaine de minutes par le bus.

• Qu'avez-vous pensez du quotidien au Japon ? (sorties, vie culturelle, voyages dans le pays, etc.)
N’étant pas trop au fait de la culture japonaise avant mon départ, j’ai pu découvrir les us et coutumes au gré des rencontres et des expériences culturelles, culinaires etc. Une à deux semaines furent nécessaires afin de digérer complètement l’arrivée dans un pays si différent du nôtre. Faire ses courses sans pouvoir déchiffrer le moindre écriteau a notamment constitué un beau défi dans les premiers jours. A mon sens, il est primordial de maitriser des notions basiques de japonais pour ne pas se sentir déboussolé et pour vivre son séjour de façon indépendante. Je recommande vivement les cours de japonais au sein de l’université, qu’il est aisé de coupler avec les cours de spécialité. Ne parlant pas un traitre mot de japonais au commencement de mon séjour, j’ai eu l’opportunité, au fil des mois, de développer des fondations linguistiques solides.

En ce qui concerne la vie culturelle, il faut se laisser tenter par les propositions de sortie des étudiants japonais, quand bien même ces dernières seraient insolites. Tokyo, à la nuit tombée, devient une ville électrique baignée par les néons et autres panneaux lumineux. Il est agréable de s’y promener tout en se sentant absolument en sécurité à toute heure.

J’invite les étudiants à visiter le pays autant que possible et plus particulièrement la ville de Kyoto, où règne une atmosphère indescriptible. Pour les amoureux de la nature et de la quiétude, Kyoto sera la destination privilégiée. Bien que la ville soit magnifiée pendant la période des cerisiers en fleur, il est préférable de s’y rendre hors saison puisque les touristes y affluent et les prix s’envolent. Notamment une rencontre sympa à faire avec les singes du parc Iwatayama.

De manière générale, un minimum de savoir-vivre et de politesse sont suffisants à se faire apprécier des japonais, tout âges compris.

• Recommanderiez-vous cette destination ? Était-ce une expérience enrichissante ? (culturellement, humainement, au niveau de vos études, votre apprentissage).
Quel impact cette mobilité a eu sur vos projets futurs ?
Ne connaissant quasi rien du pays avant mon départ, la surprise n’en a été que plus belle. Le Japon fait parti de mes cœurs, ne serait-ce que pour la gentillesse et le dévouement de ses habitants. Je ne peux qu’encourager les étudiants de Paris X à y passer un semestre voire deux, tant la nation japonaise dispose de ressources à la fois humaines et culturelles. On y apprend beaucoup de choses, notamment sur soi, ce qui permet de revenir véritablement plus fort. Cette entreprise, ainsi que la suivante en Argentine, m’a permis de poursuivre mes études au sein du Master 2 de droit anglais et nord américain des affaires de la Sorbonne, chose qui m’aurait été inaccessible avec la poursuite d’un cursus traditionnel en France.

• Et pour conclure ?

Pour finir, je convie les étudiants à bien définir leur projet avec l’équipe du service des relations internationales et surtout à prendre connaissance des modalités de conversion des notes étant donné que le système de notation diffère complètement à Chuo, avec l’attribution de « grades ». Ce fut un des seuls points négatifs de mon séjour dans la mesure où personne n’a été à même de répondre à mes interrogations sur le sujet. Les étudiants doivent également entretenir des contacts réguliers avec leurs tuteurs puisque des matières sont ajoutées ou supprimées d’une année sur l’autre, ce qui peut avoir son importance au moment de trouver des équivalences.

 
 
 

Mis à jour le 04 mai 2018